Pour le lancement du magazine L'Entrepôt, j'ai découvert le travail de Frédéric Bourcier et ai pu m'entretenir avec lui durant près de deux heures, par téléphone.
Vendredi 21 mars, 14h. Alors que sa voix commence à se taire dans mon esprit, je relis les notes que j’ai prises et je réalise comme à chaque fois dans ces moments-là, combien la photographie et l’écrit avivent les souvenirs et même révèlent ce que la conscience n’a su entendre ou retenir. La parole s’échappe et les mots sont déjà loin, mais il reste des traces.
J’ai rencontré ce matin le photographe Frédéric Bourcier, globetrotter investi, ou plutôt j’ai écouté sa voix, le ton qu’il emploie. Lui étant à Lyon et moi à Lille, c’est par téléphone que nous avons discuté de son travail, échangé autour, parlé de sa vie.
J’avais consulté en amont sur internet les deux sites qu’il a créés. D’abord www.fredbourcier.com, qui donne un aperçu complet de sa production photographique publicitaire, de mode et de reporter. Ensuite www.bourcier-artwork.com, axé sur son travail artistique qu’exposent depuis 2011, la galerie nomade Céline Moine
( www.celinemoine.com ) et la Galerie Petitjean ( www.galeriepetitjean.fr )
Vendredi 21 mars, 14h. Alors que sa voix commence à se taire dans mon esprit, je relis les notes que j’ai prises et je réalise comme à chaque fois dans ces moments-là, combien la photographie et l’écrit avivent les souvenirs et même révèlent ce que la conscience n’a su entendre ou retenir. La parole s’échappe et les mots sont déjà loin, mais il reste des traces.
J’ai rencontré ce matin le photographe Frédéric Bourcier, globetrotter investi, ou plutôt j’ai écouté sa voix, le ton qu’il emploie. Lui étant à Lyon et moi à Lille, c’est par téléphone que nous avons discuté de son travail, échangé autour, parlé de sa vie.
J’avais consulté en amont sur internet les deux sites qu’il a créés. D’abord www.fredbourcier.com, qui donne un aperçu complet de sa production photographique publicitaire, de mode et de reporter. Ensuite www.bourcier-artwork.com, axé sur son travail artistique qu’exposent depuis 2011, la galerie nomade Céline Moine
( www.celinemoine.com ) et la Galerie Petitjean ( www.galeriepetitjean.fr )
N’ayant trouvé aucune information
sur son parcours scolaire, j’axe ma première question sur le sujet.
Frédéric Bourcier m’apprend qu’il est autodidacte (à croire que les meilleurs le sont tous !) et qu’étant en avance sur son cursus scolaire, il s’est retrouvé très jeune à l’Université où il a suivi un DEUG Administration Economique et Social. Ne s’épanouissant pas dans sa formation, il part travailler à l’étranger, notamment comme bûcheron en Allemagne ou encore commis de cuisine en Grande Bretagne. A la question « comment en êtes-vous arrivé à la photographie », la réponse de Fred peut surprendre. « Je me suis réveillé un matin et j’ai su que je voulais faire de la photo. Je n’ai pas d’explication, ma vocation a été soudaine. »
A partir du moment où il a décidé d’être photographe, Frédéric Bourcier s’est totalement immergé dans le travail. Il a ouvert son entreprise à l’âge de 19 ans ½, et était alors le plus jeune entrepreneur de la région lyonnaise. « Les rencontres se sont enchainées assez rapidement, j’ai été pris dans un engrenage qui m’a occupé tous les jours et je n’ai alors vécu qu’au travers de ma passion et de mon métier. J’ai eu mon premier enfant à cinquante ans, c’est vous dire la place qu’occupe la photo dans ma vie. »
Frédéric Bourcier m’apprend qu’il est autodidacte (à croire que les meilleurs le sont tous !) et qu’étant en avance sur son cursus scolaire, il s’est retrouvé très jeune à l’Université où il a suivi un DEUG Administration Economique et Social. Ne s’épanouissant pas dans sa formation, il part travailler à l’étranger, notamment comme bûcheron en Allemagne ou encore commis de cuisine en Grande Bretagne. A la question « comment en êtes-vous arrivé à la photographie », la réponse de Fred peut surprendre. « Je me suis réveillé un matin et j’ai su que je voulais faire de la photo. Je n’ai pas d’explication, ma vocation a été soudaine. »
A partir du moment où il a décidé d’être photographe, Frédéric Bourcier s’est totalement immergé dans le travail. Il a ouvert son entreprise à l’âge de 19 ans ½, et était alors le plus jeune entrepreneur de la région lyonnaise. « Les rencontres se sont enchainées assez rapidement, j’ai été pris dans un engrenage qui m’a occupé tous les jours et je n’ai alors vécu qu’au travers de ma passion et de mon métier. J’ai eu mon premier enfant à cinquante ans, c’est vous dire la place qu’occupe la photo dans ma vie. »
Frédéric Bourcier, le globetrotter investi
J’avoue que j’étais étonnée que Frédéric Bourcier se présente sur son site internet comme étant un photographe de mode, avant de mettre en avant son activité de reporter. Il m’explique clairement que l’activité qui le rémunère est celle de la commande à but publicitaire, s’inscrivant dans la mode, principalement. « Non pas la haute couture comme on pourrait le croire mais la mode dans ce qu’elle génère, lingeries, vêtements de sport, beauté, accessoires, etc. » Il travaille notamment pour Aigle, Go Sport, Wranglers Jeans, Salomon International et Le Bourget.
En 2010, Renault Trucks lui demande de réaliser un reportage sur les conducteurs de camions. C’est l’occasion pour lui d’entamer un véritable travail d’investigation en se polarisant sur l’homme, sa condition de routier et les difficultés de ce métier. Ses différentes missions l’amèneront en Afrique du Sud, au Ghana, au Burkina Faso et en Europe.
En 2010, Renault Trucks lui demande de réaliser un reportage sur les conducteurs de camions. C’est l’occasion pour lui d’entamer un véritable travail d’investigation en se polarisant sur l’homme, sa condition de routier et les difficultés de ce métier. Ses différentes missions l’amèneront en Afrique du Sud, au Ghana, au Burkina Faso et en Europe.
Quant aux différents reportages
photographiques qu’il a réalisés pour lui-même ou pour des ONG, j’apprends qu’aucun
n’a été rémunéré. Frédéric m’explique que « s’ils l’ont été, pour une raison ou une autre, tous les bénéfices ont
été reversés à divers œuvres humanitaires. Je refuse de gagner de l’argent sur
la misère du monde, d’autant plus que je peux gagner de l’argent autrement,
avec la publicité ou la mode. »
Ce qui nous amène à parler de son livre Libre Echange, le seul qui regroupe des photographies de ses différents voyages. « J’adore faire des photos et je les donnes toutes aux ONG qui m’ont mandaté, mais je ne suis pas très motivé sinon doué à démarcher les maisons d’édition pour les publier. La sortie de mon bouquin s’est faite sur un système de troc. J’ai sélectionné les photos que je préférais, et j’ai fait des tirages-collections de ces images-là que j’ai ensuite offerts à des personnalités dont je me sentais proche. Des personnalités plus ou moins connues, de tous domaines confondus : poète, pédopsychiatre, sportif, journaliste-reporter, illustrateur de presse, etc. Une trentaine de personnes ont répondu à leur façon en m’envoyant des dessins, des textes, le chanteur Arno a fait une chanson par exemple, et tous les droits d’auteur ont été reversés à l’association SOS Inceste pour Revivre. C’est pour ça que le livre s’appelle Libre Echange (Thoba’s éditions) »
Je lui demande de me citer quelques ONG avec lesquelles il a travaillé, et il me parle alors de Vétérinaires Sans Frontière, qui aujourd’hui n’existe plus en tant que tel. « La plupart des pays en difficulté sont des pays agro-pastoraux. Dans un pays en guerre, les déflagrations et la maladie tuent les animaux. Le but de VSF était de dénoncer que derrière une vache maigre il y a un enfant maigre. Alors soit les équipes de VSF repeuplaient de manière très intelligente le cheptel animal, soit ils formaient des assistants vétérinaires qui pouvaient donner les premiers soins ou faire des campagnes de vaccination quel que soit l’animal - de la chèvre à la vache - et mettre en place des systèmes d’association de paysans qui pouvaient acheter des vaccins moins cher que de les acheter au coup par coup, ou encore créer des foyers communautaires, etc. Ils essayaient de trouver et donner des moyens à ce que les paysans puissent vivre plus en autonomie vis-à-vis de leurs animaux. Chaque action s’adaptait bien-sûr à la problématique du pays. » Ce qui intéresse Frédéric, c’est la population de ces pays en crise, la manière dont les gens s’en sortent, comment ils vivent au quotidien les conflits, dans un contexte de guerre ou de famine.
Ce qui nous amène à parler de son livre Libre Echange, le seul qui regroupe des photographies de ses différents voyages. « J’adore faire des photos et je les donnes toutes aux ONG qui m’ont mandaté, mais je ne suis pas très motivé sinon doué à démarcher les maisons d’édition pour les publier. La sortie de mon bouquin s’est faite sur un système de troc. J’ai sélectionné les photos que je préférais, et j’ai fait des tirages-collections de ces images-là que j’ai ensuite offerts à des personnalités dont je me sentais proche. Des personnalités plus ou moins connues, de tous domaines confondus : poète, pédopsychiatre, sportif, journaliste-reporter, illustrateur de presse, etc. Une trentaine de personnes ont répondu à leur façon en m’envoyant des dessins, des textes, le chanteur Arno a fait une chanson par exemple, et tous les droits d’auteur ont été reversés à l’association SOS Inceste pour Revivre. C’est pour ça que le livre s’appelle Libre Echange (Thoba’s éditions) »
Je lui demande de me citer quelques ONG avec lesquelles il a travaillé, et il me parle alors de Vétérinaires Sans Frontière, qui aujourd’hui n’existe plus en tant que tel. « La plupart des pays en difficulté sont des pays agro-pastoraux. Dans un pays en guerre, les déflagrations et la maladie tuent les animaux. Le but de VSF était de dénoncer que derrière une vache maigre il y a un enfant maigre. Alors soit les équipes de VSF repeuplaient de manière très intelligente le cheptel animal, soit ils formaient des assistants vétérinaires qui pouvaient donner les premiers soins ou faire des campagnes de vaccination quel que soit l’animal - de la chèvre à la vache - et mettre en place des systèmes d’association de paysans qui pouvaient acheter des vaccins moins cher que de les acheter au coup par coup, ou encore créer des foyers communautaires, etc. Ils essayaient de trouver et donner des moyens à ce que les paysans puissent vivre plus en autonomie vis-à-vis de leurs animaux. Chaque action s’adaptait bien-sûr à la problématique du pays. » Ce qui intéresse Frédéric, c’est la population de ces pays en crise, la manière dont les gens s’en sortent, comment ils vivent au quotidien les conflits, dans un contexte de guerre ou de famine.
J’avais noté
que Frédéric Bourcier avait réalisé un documentaire diffusé sur Arte en 2002, La
Vuelta, et co-réalisé un autre documentaire, Lueurs afghanes. J’étais
curieuse qu’il m’en parle. « Durant l’invasion de l’Afghanistan par
l’Union Soviétique, le climat général du pays était très dangereux et austère.
Une équipe avait été mandatée par plusieurs ONG dont VSF et Handicap
International, pour partir réaliser un documentaire. Mais l’équipe s’est désistée, les violences étant
trop importantes. VSF m’a demandé si je pouvais partir, et c’est ainsi que j’ai
fait le voyage avec un ami caméraman jusqu’au Pakistan. Nous devions rester
ensemble, mais pour des raisons de sécurité, nous avons dû nous séparer et
partir chacun dans une région de l’Afghanistan. » L’écouter ensuite me
décrire les conditions de réalisation me laisse sans voix. Frédéric m’immerge
entière dans l’effroi de son récit, il m’emmène avec lui dans le Wardak et me
conte son retour ardu et douloureux, vers le Pakistan. « Et des histoires comme ça » dit-il
dans un souffle « j’en ai des tas… »
Voir et vivre soi-même les choses pour en saisir le sens, prendre des photos - capturer l’âme, et marquer au fer rouge la mémoire de notre histoire.
Voir et vivre soi-même les choses pour en saisir le sens, prendre des photos - capturer l’âme, et marquer au fer rouge la mémoire de notre histoire.
Frédéric Bourcier, l’art de l’investigation ou quand l’investigation
devient artistique.
« La diffusion de l’information va tellement vite désormais - tous les
gens sont équipés de moyens de communication, iphone smartphone etc. - qu’il
faut sans cesse se dépêcher, que ce soit pour couvrir un évènement ou un
reportage, et même pour être le premier à relayer l’information. On est dans
une consommation d’images. On passe de la grève routière à un Boeing qui
explose, et il suffit que 3 minutes plus tard il y ait quelque chose de plus
important ou de plus médiatique comme un Président qui roule en scooter, pour
que de nouvelles images viennent balayer le reste. Tout balaie tout. Si vous
allez voir des expositions comme il y en a à Perpignan avec Visa d’Images, et
que vous discutez avec les organisateurs, tous insistent sur le fait que la
survie du photographe de reportage ne se fera que dans une optique d’un travail
d’investigation d’une façon ou d’une autre, sur des sujets pas nécessairement
médiatiques, mais traités en profondeur. »
Mystic Pizzas
L’art est arrivé à Frédéric, ou
plutôt son travail est entré dans l’art, un peu par hasard, grâce à d’heureuses
rencontres, finalement comme tout ce qui lui arrive ou presque, faisant suite à
un concours de circonstances.
« J’ai commencé il y a un peu moins de dix ans. J’ai toujours fait des recherches à titre personnel, et je photographiais notamment des camions de pizzas, sans arrière-pensée, pour me faire une sorte d’album souvenirs presqu’exclusif. Je les photographiais toujours à la même heure, j’aimais cette ambiance de crèche, et voir l’évolution. Avant, les gens venaient autour de ces camions, ils commandaient, discutaient ensemble et repartaient. Aujourd’hui, ils commandent par téléphone et viennent chercher leurs pizzas. Il n’y a presque plus personne devant ces camions, les gens se succèdent et se croisent à peine. J’adore cette pénombre, le camion perdu au milieu de nulle part, souvent dans des endroits incongrus. » C’est en voyant cette série que ses premiers amis l’incitent à présenter son travail en galerie.
Mais Frédéric ne le fera pas tout de suite. Sa rencontre avec l’art se fera par le biais d’un tout autre travail photographique. « En faisant mes courses sur le marché de Lyon, il y avait le dernier artisan tripier de la région. J’ai commencé un travail de reportage, d’investigation sur lui. Je l’ai vu vingt, trente fois, je l’accompagnais dans son activité, parfois à 3h du matin. Quelqu’un, une rencontre par hasard, m’a dit de présenter mon travail dans des galeries d’art contemporain. A force d’être sollicité, j’ai laissé l’idée faire son chemin. Mais au lieu de présenter le tripier sous la forme d’un reportage qui, d’après moi, n’intéresserait pas les galeries, j’ai décidé de faire un roman-photo sur la femme du tripier qui adore son mari et encore plus le travail de celui-ci. Ça a donné la série Morceaux Choisis. Je me suis rendu compte que j’aimais les traditions et travailler sur le sujet en le détournant. Cette notion de tradition est devenue mon fil conducteur. »
« J’ai commencé il y a un peu moins de dix ans. J’ai toujours fait des recherches à titre personnel, et je photographiais notamment des camions de pizzas, sans arrière-pensée, pour me faire une sorte d’album souvenirs presqu’exclusif. Je les photographiais toujours à la même heure, j’aimais cette ambiance de crèche, et voir l’évolution. Avant, les gens venaient autour de ces camions, ils commandaient, discutaient ensemble et repartaient. Aujourd’hui, ils commandent par téléphone et viennent chercher leurs pizzas. Il n’y a presque plus personne devant ces camions, les gens se succèdent et se croisent à peine. J’adore cette pénombre, le camion perdu au milieu de nulle part, souvent dans des endroits incongrus. » C’est en voyant cette série que ses premiers amis l’incitent à présenter son travail en galerie.
Mais Frédéric ne le fera pas tout de suite. Sa rencontre avec l’art se fera par le biais d’un tout autre travail photographique. « En faisant mes courses sur le marché de Lyon, il y avait le dernier artisan tripier de la région. J’ai commencé un travail de reportage, d’investigation sur lui. Je l’ai vu vingt, trente fois, je l’accompagnais dans son activité, parfois à 3h du matin. Quelqu’un, une rencontre par hasard, m’a dit de présenter mon travail dans des galeries d’art contemporain. A force d’être sollicité, j’ai laissé l’idée faire son chemin. Mais au lieu de présenter le tripier sous la forme d’un reportage qui, d’après moi, n’intéresserait pas les galeries, j’ai décidé de faire un roman-photo sur la femme du tripier qui adore son mari et encore plus le travail de celui-ci. Ça a donné la série Morceaux Choisis. Je me suis rendu compte que j’aimais les traditions et travailler sur le sujet en le détournant. Cette notion de tradition est devenue mon fil conducteur. »
Il a réalisé ensuite la série Photomathons qui s’inscrit comme une fausse-suite au roman-photo précédent, toujours sur les traditions et les métiers voués à disparaitre. Le sujet des pêcheurs, une fois de plus détourné, met l’accent sur la disparition du thon rouge en mer et le danger qu’encourent les pêcheurs en partant toujours plus loin et plus longtemps. « J’aime l’humour caustique. Une tête de veau sur les fesses d’une fille ou une fille qui enlace des scombridés, s’inscrivent dans l’ambivalence. Il y a là un coté perturbant. J’aime par exemple cet humour que vous retrouvez sur les photos de Martin Parr, et vous pouvez trouver cela simplement humoristique, ou caustique voire méchant, après chacun prend un peu comme il le ressent. Je pense que c’est le but de l’art contemporain, ressentir quelque chose. Je ne cherche pas forcément le coté subversif, je cherche simplement à ce que le regard soit attiré par l’image et que le spectateur réponde de manière positive ou négative (…) il n’y a rien de pire que l’ignorance totale. »
Fred vient de réaliser une série de photos sur les Majorettes. Son travail d’investigation, moteur de sa création, l’a conduit à se constituer une collection des costumes uniques achetés aux enchères aux Etats-Unis. Il m’a confié travailler prochainement sur une tradition japonaise revue à sa façon, qui réserve, je pense, bien des surprises.
La photographie de Frédéric Bourcier est investie. Investie d’un regard, d’une volonté de laisser une trace. Investie de brides d’existences croisées, de portraits d’inconnus, investie de toute une vie. C’est le parcours d’un homme et du regard qu’il a porté sur tout ce qui l’a intéressé. Sur tout ce qu’il avait à dire, ou à montrer.
« Avoir de l’égo ou une très forte personnalité peut permettre d’ouvrir des portes. Moi je n’ai pas ça. Ce n’est pas que je ne souhaite pas partager mes photos, c’est que la satisfaction que j’éprouve au moment-même où je photographie, me contente. » Peut-être est-ce donc en restant humbles et empathiques que les hommes arrivent à faire de belles choses.
Frédéric, merci à vous.
Liens.
Sites perso : www.fredericbourcier.com et www.bourcier-artwork.com