SFR Jeunes Talents Lille 3000 Part 2
Famo est l’un des 4 lauréats du concours SFR Jeunes Talents Lille 3000.
Parcourant les continents, cet artiste photographie les murs, témoins d’une culture et supports d’expression libre. Comme un collectionneur de « traces », de souvenirs, FaMo assemble ensuite ces différentes images et traduit de manière inédite la mémoire d’une ville, d'un pays.
Dans la série "Mémoires de bords de murs", FaMo s’intéresse « au mouvement de la mémoire, à la façon dont elle se forme, se déforme, évolue ». Pour lui, « elle est tout sauf figée ».
Ses tableaux sont composés de 63 détails prélevés sur les murs, et d’un carré noir, toujours, symbole de « l’oubli, le trou noir ». Comme la pièce manquante permettant de faire circuler les autres.
Il a déjà réalisé des dizaines de ces "tableaux" en Europe, en Asie et aux Amériques.
Sont exposées actuellement à la Gare Saint Sauveur et jusqu'au 24 août, six pièces de la série "Mémoires de bords de murs de FaMo / Paris"
Parcourant les continents, cet artiste photographie les murs, témoins d’une culture et supports d’expression libre. Comme un collectionneur de « traces », de souvenirs, FaMo assemble ensuite ces différentes images et traduit de manière inédite la mémoire d’une ville, d'un pays.
Dans la série "Mémoires de bords de murs", FaMo s’intéresse « au mouvement de la mémoire, à la façon dont elle se forme, se déforme, évolue ». Pour lui, « elle est tout sauf figée ».
Ses tableaux sont composés de 63 détails prélevés sur les murs, et d’un carré noir, toujours, symbole de « l’oubli, le trou noir ». Comme la pièce manquante permettant de faire circuler les autres.
Il a déjà réalisé des dizaines de ces "tableaux" en Europe, en Asie et aux Amériques.
Sont exposées actuellement à la Gare Saint Sauveur et jusqu'au 24 août, six pièces de la série "Mémoires de bords de murs de FaMo / Paris"
FaMo - Interview
Les 10 et 11 juin, échange mails
FaMo, d’où vient votre nom d’artiste ? Votre identité est un secret, et vous apparaissez même le soir du vernissage de Micro Macro, avec un cube sur la tête, couvrant votre visage. Sur internet, aucune ou peu d’infos sur vous. Que pouvez-vous m’apprendre de vous et de votre parcours ?
« L’anonymat est nécessaire à mon activité car une partie de ce que je fais se déroule hors des clous et des espaces autorisés.
FaMo/Paris c’est un pseudonyme, dont le sens peut être amené à fluctuer au cours du temps. Aujourd'hui je pourrais dire que c’est la contraction de Fabrique en Mouvement.
Pour moi la création est indissociable du mouvement. S’il n’est pas physique, il est au moins mental. Ce qui m’intéresse donc c’est le mouvement, celui des autres, celui du monde, et le mien (...) Ce cube noir sur ma tête c’est donc à la fois le carré noir que contient chaque œuvre, et la pièce manquante, la partie de l’œuvre qui n’est pas à vendre. C’est aussi un hommage à la camera obscura, l’ancêtre de l’appareil photo, sans lequel je ne pourrais pas produire ce travail sur les murs. Enfin, c’est une façon de représenter ma mémoire, c’est une boite noire, comme celle d’un avion qui enregistre les informations de vol.
C’est peut-être aussi une façon d’être encore dans l’œuvre, sans y être.... »
Qu’est-ce qui vous a amené à la photographie ?
« L’envie de créer en parcourant le monde, de faire des rencontres que je n’aurais sans doute pas fait autrement. L’envie de raconter quelque chose sur le monde peut être, aussi ».
Comment avez-vous formé votre regard ? Quelles sont vos influences et vos centres d’intérêt ?
« J’ai consacré une bonne partie de mon adolescence au hip-hop, on faisait des trucs spontanément, sans aucune formation. On samplait des disques, on mettait pas mal de peinture sur les murs. De temps à autres je photographiais mes amis en train de peindre. Les territoires de jeu étaient des terrains vagues, des friches, des squats… Je crois que c’est ce qui a le plus façonné mon regard.
Plus tard j’ai commencé à visiter des expos. La première à m'avoir marqué était une exposition de William Eggleston. Il y avait un mystère qui me fascinait. J’avais l’impression d’être attiré par les mêmes choses que lui.
Je suis aussi très intéressé par la peinture, des courants comme les nouveaux réalistes ou l’arte povera, le minimalisme.
Globalement je suis passionné par tout ce qui se passe dans la rue et par l’histoire des lieux que je traverse ».
Pouvez-vous me parler de WeLoveMo en me présentant certaines de vos actions au sein du collectif ?
« WeLoveMo est né le 28 octobre 2013 sur Skype. Un mélange de hasards et d’affinités. On a tous des parcours singuliers mais on aime rire, faire des actions anonymes, non signées, gratuites. On apparaît tous masqués, si on avait un slogan ce serait « Port du masque obligatoire » (...) Nous n’officions sous ces noms qu’au sein du collectif, on a tous des activités ailleurs, sous d’autres noms, et on a tous nos sujets d’étude… Je travaille sur les murs et la mémoire, Gregorious Monk sur la disparition et Motivator sur le rêve, l’inconscient… On se voit peu car on n'est pas voisins, répartis entre la France, l’Argentine, les Etats-Unis et Singapour… Mais nous sommes tous unis par l’amour du Mo ».
Pouvez-vous me parler de votre participation au concours SFR Jeunes Talents?
« Motus (le manager du collectif) décortique pour nous des appels à candidature, que ce soit pour des concours, des résidences… Le sujet collait bien à mon travail. On peut regarder mon travail de loin, de prêt, on ne verra pas la même chose. Micro-Macro…
J’ai présenté une quinzaine de pièces de "Mémoires de bords de murs." La série a été sélectionnée, j’en suis très heureux.
Ensuite il a fallu réduire la sélection car l’espace disponible ne permettait de présenter que 6 pièces. J’ai visé l’éclectisme, des lieux et des émotions… La Boca à Buenos Aires, ne suscite pas la même chose que S21 à Phnom Penh….
Comme on est à Lille, j’ai aussi sélectionné des pièces avec pas mal de briques comme East - Belfast ou la cathédrale Saint-Basile à Moscou.
Le jour du vernissage, l’accueil à la gare Saint-Sauveur était très chaleureux, que ce soit l’équipe de SFR, de Lille 3000, ou les visiteurs avec qui j’ai eu le plaisir de discuter… »
FaMo, d’où vient votre nom d’artiste ? Votre identité est un secret, et vous apparaissez même le soir du vernissage de Micro Macro, avec un cube sur la tête, couvrant votre visage. Sur internet, aucune ou peu d’infos sur vous. Que pouvez-vous m’apprendre de vous et de votre parcours ?
« L’anonymat est nécessaire à mon activité car une partie de ce que je fais se déroule hors des clous et des espaces autorisés.
FaMo/Paris c’est un pseudonyme, dont le sens peut être amené à fluctuer au cours du temps. Aujourd'hui je pourrais dire que c’est la contraction de Fabrique en Mouvement.
Pour moi la création est indissociable du mouvement. S’il n’est pas physique, il est au moins mental. Ce qui m’intéresse donc c’est le mouvement, celui des autres, celui du monde, et le mien (...) Ce cube noir sur ma tête c’est donc à la fois le carré noir que contient chaque œuvre, et la pièce manquante, la partie de l’œuvre qui n’est pas à vendre. C’est aussi un hommage à la camera obscura, l’ancêtre de l’appareil photo, sans lequel je ne pourrais pas produire ce travail sur les murs. Enfin, c’est une façon de représenter ma mémoire, c’est une boite noire, comme celle d’un avion qui enregistre les informations de vol.
C’est peut-être aussi une façon d’être encore dans l’œuvre, sans y être.... »
Qu’est-ce qui vous a amené à la photographie ?
« L’envie de créer en parcourant le monde, de faire des rencontres que je n’aurais sans doute pas fait autrement. L’envie de raconter quelque chose sur le monde peut être, aussi ».
Comment avez-vous formé votre regard ? Quelles sont vos influences et vos centres d’intérêt ?
« J’ai consacré une bonne partie de mon adolescence au hip-hop, on faisait des trucs spontanément, sans aucune formation. On samplait des disques, on mettait pas mal de peinture sur les murs. De temps à autres je photographiais mes amis en train de peindre. Les territoires de jeu étaient des terrains vagues, des friches, des squats… Je crois que c’est ce qui a le plus façonné mon regard.
Plus tard j’ai commencé à visiter des expos. La première à m'avoir marqué était une exposition de William Eggleston. Il y avait un mystère qui me fascinait. J’avais l’impression d’être attiré par les mêmes choses que lui.
Je suis aussi très intéressé par la peinture, des courants comme les nouveaux réalistes ou l’arte povera, le minimalisme.
Globalement je suis passionné par tout ce qui se passe dans la rue et par l’histoire des lieux que je traverse ».
Pouvez-vous me parler de WeLoveMo en me présentant certaines de vos actions au sein du collectif ?
« WeLoveMo est né le 28 octobre 2013 sur Skype. Un mélange de hasards et d’affinités. On a tous des parcours singuliers mais on aime rire, faire des actions anonymes, non signées, gratuites. On apparaît tous masqués, si on avait un slogan ce serait « Port du masque obligatoire » (...) Nous n’officions sous ces noms qu’au sein du collectif, on a tous des activités ailleurs, sous d’autres noms, et on a tous nos sujets d’étude… Je travaille sur les murs et la mémoire, Gregorious Monk sur la disparition et Motivator sur le rêve, l’inconscient… On se voit peu car on n'est pas voisins, répartis entre la France, l’Argentine, les Etats-Unis et Singapour… Mais nous sommes tous unis par l’amour du Mo ».
Pouvez-vous me parler de votre participation au concours SFR Jeunes Talents?
« Motus (le manager du collectif) décortique pour nous des appels à candidature, que ce soit pour des concours, des résidences… Le sujet collait bien à mon travail. On peut regarder mon travail de loin, de prêt, on ne verra pas la même chose. Micro-Macro…
J’ai présenté une quinzaine de pièces de "Mémoires de bords de murs." La série a été sélectionnée, j’en suis très heureux.
Ensuite il a fallu réduire la sélection car l’espace disponible ne permettait de présenter que 6 pièces. J’ai visé l’éclectisme, des lieux et des émotions… La Boca à Buenos Aires, ne suscite pas la même chose que S21 à Phnom Penh….
Comme on est à Lille, j’ai aussi sélectionné des pièces avec pas mal de briques comme East - Belfast ou la cathédrale Saint-Basile à Moscou.
Le jour du vernissage, l’accueil à la gare Saint-Sauveur était très chaleureux, que ce soit l’équipe de SFR, de Lille 3000, ou les visiteurs avec qui j’ai eu le plaisir de discuter… »
Votre travail « Mémoires de bords de murs », l’unique projet connu de vous sur internet, fragmente le monde que vous traversez en « tableaux » de 64 détails de murs chacun. Chaque « tableau » est daté. Réalisez-vous toutes les photos d’un même « tableau » le même jour ?
« En général oui, de l’extérieur on dirait un peu que je suis en transe. Peut être que c’est effectivement le cas. Je cherche des traces, des détails, des couleurs, je suis hyper concentré… Parfois c’est même assez épuisant pour moi et pour les personnes qui m’accompagnent.
Après la prise de vue, il y a un travail de sélection et de composition. Les 63 carrés et la pièce manquante sont alignées en 8 rangées de 8, comme sur un échiquier. Dans la mesure du possible j’essaye aussi d’assembler les morceaux le jour de la prise de vue.
La date mentionnée à côté du lieu, correspond au jour où j’ai terminé les prises de vue.
Les morceaux que je sélectionne ne sont pas pris au hasard, ils racontent une histoire, ils donnent des indications sur ma perception du lieu, son ambiance, ses couleurs. Par contre je ne recherche pas l’objectivité, je ne suis pas sûr qu’elle existe à vrai dire. Ce que je présente c’est ma perception du lieu, l’émotion que j’y ai ressenti, les détails qui m’ont intrigué, intéressé… »
Comment a débuté le projet en 2010 ? Quelles réflexions ont amené au choix du format carré et d’un espace cubique ? Pourquoi un assemblage de 64 photos ? Comment effectuez-vous votre sélection ?
« J’avais auparavant, sous un autre nom, créé quelque chose qui reposait aussi sur un principe de fragmentation et d’assemblage. J’ai eu envie de pousser la réflexion plus loin (...) Le nom du projet est venu en premier en fait. Un mélange de Mémoires de bords, de Bords de mer, de Bords de mur. C’était à Sète, une ville que j’aime beaucoup. Si on fouillait plus loin, on pourrait peut-être même établir un parallèle entre mur, mer, mère, enceinte…
Le carré c’est une forme simple, une forme qui me renvoie à l’enfance. Aux rubiks’cube, aux puzzlez pouce-pouce, aux jeux d’échecs. J’avais envie de faire quelque chose de ludique, qui puisse être compréhensible par tous, sans prétention, avec plusieurs niveaux de lecture ».
Qu’est-ce qui vous permet de voyager sur tous les continents ?
« Parfois j’ai la chance d’être invité pour des créations ou des expositions comme en Argentine en 2011, en Chine l’année suivante, au Mexique l’an prochain…
Mais ce qui compte c’est d’abord l’envie. Je suis intéressé par les cultures et les paysages que je ne connais pas, ce qui n’exclut pas d’être intéressé par les cultures et paysages qui me sont plus familiers. A Paris où j’habite, j’ai parfois aussi l’impression d’être en voyage. Je crois que ce projet me permet d’aborder des espaces connus et inconnus avec le même plaisir, la même surprise ».
De futurs projets ?
« Actuellement je prépare une série d’interventions au Mexique. Il y aura tout d’abord une tournée de l’exposition Mémoires de bords de murs à travers tout le pays, pendant un an, à partir de février 2015. Egalement une résidence à Tijuana, tout au nord, à la frontière des Etats-Unis. C’est une ville emblématique, avec un mur de séparation qui m’intéresse beaucoup. Et il y a quelques surprises aussi en préparation, des choses qui devraient se passer dans la rue à Mexico…
Prochainement je dévoilerai aussi une nouvelle pièce de la série : "Lille, France, 7 juin 2014 "».
FaMo expose toute l'année en Chine dans le Réseau des Alliances françaises. Invité en Chine en mai 2012 pour une résidence de création par une entreprise installée à Pékin, il a travaillé sur la grande muraille. « On a fait un grand périple d’un mois : de Pékin à Xi’An, puis dans le désert de Gobi… c’était assez dingue ».
C'est en octobre 2012, lorsque ce travail est présenté à Pékin "dans un très beau lieu, au milieu d’un lac rempli de lotus" qu'il rencontre l’Alliance Française. « Quelques mois plus tard j’ai appris qu’il y aurait une tournée dans leur réseau, avec 20 tirages de la série "Mémoires de bords de murs", dont une partie avait été réalisée en Chine ».
Enfin Famo, que pourriez-vous m’apprendre sur vous et qui me permettrait d’appréhender plus justement ou de comprendre pleinement votre travail ?
« Je conseille surtout d’aller visiter l’expo à la gare Saint-Sauveur et le site de WeLoveMo
Et puis en ce moment, sur notre page facebook, nous faisons gagner le coffret FaMo/Paris//Lille3000. Une raison de plus pour nous rendre visite ! »
Merci à vous FaMo, d'avoir pris le temps de répondre à mes questions.
« En général oui, de l’extérieur on dirait un peu que je suis en transe. Peut être que c’est effectivement le cas. Je cherche des traces, des détails, des couleurs, je suis hyper concentré… Parfois c’est même assez épuisant pour moi et pour les personnes qui m’accompagnent.
Après la prise de vue, il y a un travail de sélection et de composition. Les 63 carrés et la pièce manquante sont alignées en 8 rangées de 8, comme sur un échiquier. Dans la mesure du possible j’essaye aussi d’assembler les morceaux le jour de la prise de vue.
La date mentionnée à côté du lieu, correspond au jour où j’ai terminé les prises de vue.
Les morceaux que je sélectionne ne sont pas pris au hasard, ils racontent une histoire, ils donnent des indications sur ma perception du lieu, son ambiance, ses couleurs. Par contre je ne recherche pas l’objectivité, je ne suis pas sûr qu’elle existe à vrai dire. Ce que je présente c’est ma perception du lieu, l’émotion que j’y ai ressenti, les détails qui m’ont intrigué, intéressé… »
Comment a débuté le projet en 2010 ? Quelles réflexions ont amené au choix du format carré et d’un espace cubique ? Pourquoi un assemblage de 64 photos ? Comment effectuez-vous votre sélection ?
« J’avais auparavant, sous un autre nom, créé quelque chose qui reposait aussi sur un principe de fragmentation et d’assemblage. J’ai eu envie de pousser la réflexion plus loin (...) Le nom du projet est venu en premier en fait. Un mélange de Mémoires de bords, de Bords de mer, de Bords de mur. C’était à Sète, une ville que j’aime beaucoup. Si on fouillait plus loin, on pourrait peut-être même établir un parallèle entre mur, mer, mère, enceinte…
Le carré c’est une forme simple, une forme qui me renvoie à l’enfance. Aux rubiks’cube, aux puzzlez pouce-pouce, aux jeux d’échecs. J’avais envie de faire quelque chose de ludique, qui puisse être compréhensible par tous, sans prétention, avec plusieurs niveaux de lecture ».
Qu’est-ce qui vous permet de voyager sur tous les continents ?
« Parfois j’ai la chance d’être invité pour des créations ou des expositions comme en Argentine en 2011, en Chine l’année suivante, au Mexique l’an prochain…
Mais ce qui compte c’est d’abord l’envie. Je suis intéressé par les cultures et les paysages que je ne connais pas, ce qui n’exclut pas d’être intéressé par les cultures et paysages qui me sont plus familiers. A Paris où j’habite, j’ai parfois aussi l’impression d’être en voyage. Je crois que ce projet me permet d’aborder des espaces connus et inconnus avec le même plaisir, la même surprise ».
De futurs projets ?
« Actuellement je prépare une série d’interventions au Mexique. Il y aura tout d’abord une tournée de l’exposition Mémoires de bords de murs à travers tout le pays, pendant un an, à partir de février 2015. Egalement une résidence à Tijuana, tout au nord, à la frontière des Etats-Unis. C’est une ville emblématique, avec un mur de séparation qui m’intéresse beaucoup. Et il y a quelques surprises aussi en préparation, des choses qui devraient se passer dans la rue à Mexico…
Prochainement je dévoilerai aussi une nouvelle pièce de la série : "Lille, France, 7 juin 2014 "».
FaMo expose toute l'année en Chine dans le Réseau des Alliances françaises. Invité en Chine en mai 2012 pour une résidence de création par une entreprise installée à Pékin, il a travaillé sur la grande muraille. « On a fait un grand périple d’un mois : de Pékin à Xi’An, puis dans le désert de Gobi… c’était assez dingue ».
C'est en octobre 2012, lorsque ce travail est présenté à Pékin "dans un très beau lieu, au milieu d’un lac rempli de lotus" qu'il rencontre l’Alliance Française. « Quelques mois plus tard j’ai appris qu’il y aurait une tournée dans leur réseau, avec 20 tirages de la série "Mémoires de bords de murs", dont une partie avait été réalisée en Chine ».
Enfin Famo, que pourriez-vous m’apprendre sur vous et qui me permettrait d’appréhender plus justement ou de comprendre pleinement votre travail ?
« Je conseille surtout d’aller visiter l’expo à la gare Saint-Sauveur et le site de WeLoveMo
Et puis en ce moment, sur notre page facebook, nous faisons gagner le coffret FaMo/Paris//Lille3000. Une raison de plus pour nous rendre visite ! »
Merci à vous FaMo, d'avoir pris le temps de répondre à mes questions.