Un jour déjà loin, dernière semaine d’avril, à la terrasse d’un café
choisi par Antoine Bruy, L’Ecart à Lille.
Il fait beau en ce lundi, et Antoine Bruy, un photographe dont j’ai découvert le travail sur internet et qui m’a tout de suite plu, a accepté de me rencontrer.
J’arrive la première au café, il a très bien choisi l’endroit. Je me rappelle être déjà venue, lorsque j’étais étudiante et qu’un ami exposait ici son travail photographique. L’Ecart, ce n’est pas seulement un bar, c’est aussi un lieu où se partagent culture, passions et art.
Il me tarde qu’Antoine arrive pour que nous puissions échanger autour de lui, parler de son travail. Qu’il partage avec moi un peu de son « regard ». S’intéressant à la fois aux contextes et aux gens, captant l’aura surréaliste d’un arbre en forêt par exemple ou la caresse d’une lumière sur un visage, sa pratique de la photo m’est apparue pleine de douceur, de subtilités et de patience.
Le temps est en suspens.
Ses images, à la fois documentaires pour ce qu’elles racontent ensemble et toujours esthétiques individuellement, révèlent toute la technique dont elles dépendent. La maîtrise de la lumière, le choix du cadre, l’équilibre de la composition. Et la justesse d’un regard, ce qui sûrement, traduit le talent.
Des Maquis aux Roms en France, du bassin minier aux maisons closes en Suisse, Antoine découvre sans juger, photographie avec humilité et dévoile des vérités.
Il fait beau en ce lundi, et Antoine Bruy, un photographe dont j’ai découvert le travail sur internet et qui m’a tout de suite plu, a accepté de me rencontrer.
J’arrive la première au café, il a très bien choisi l’endroit. Je me rappelle être déjà venue, lorsque j’étais étudiante et qu’un ami exposait ici son travail photographique. L’Ecart, ce n’est pas seulement un bar, c’est aussi un lieu où se partagent culture, passions et art.
Il me tarde qu’Antoine arrive pour que nous puissions échanger autour de lui, parler de son travail. Qu’il partage avec moi un peu de son « regard ». S’intéressant à la fois aux contextes et aux gens, captant l’aura surréaliste d’un arbre en forêt par exemple ou la caresse d’une lumière sur un visage, sa pratique de la photo m’est apparue pleine de douceur, de subtilités et de patience.
Le temps est en suspens.
Ses images, à la fois documentaires pour ce qu’elles racontent ensemble et toujours esthétiques individuellement, révèlent toute la technique dont elles dépendent. La maîtrise de la lumière, le choix du cadre, l’équilibre de la composition. Et la justesse d’un regard, ce qui sûrement, traduit le talent.
Des Maquis aux Roms en France, du bassin minier aux maisons closes en Suisse, Antoine découvre sans juger, photographie avec humilité et dévoile des vérités.
Antoine Bruy, une approche artistique de la photographie.
Ce qui m’a tout de suite plu dans
les photographies d’Antoine, c’est la présence systématique d’une ambiance,
qu’elle soit morale ou intellectuelle selon les lieux. Et principalement, que
cette ambiance soit constante sur les photos qui s’articulent ensemble. La sélection
de ses images est un travail non négligeable pour tout photographe qui agence
de manière sérielle ses photos et qui recherche une cohérence dans le propos,
mais également une cohérence dans l’esthétique. C’est ce qui permet de
reconnaître l’originalité de chacun, sa singularité. Son regard.
C’est ainsi qu’à partir d’une image intéressante sur le fond et la forme, Antoine Bruy articule le reste de sa série.
Antoine m’apprend qu’il a étudié la photographie à l’Institut Saint Luc de Tournai à la même époque où j’y étudiais également. Une année d’enseignement nous séparait.
Nous nous amusons de cette coïncidence et parlons des professeurs et des élèves que nous avons connus, des cours dispensés, de la liberté d’exprimer tout ce que nous étions capables d’imaginer.
Après l’obtention du CESS (équivalent Baccalauréat) et du diplôme de technicien en photographie, Antoine part un an dans les Balkans, en Macédoine, dans le cadre d’un volontariat. Il intègre ensuite pour quelques mois la Cambre, une école réputée de Bruxelles, avant de repartir une année de plus photographier le bush australien. Travaillant de fermes en ranchs, il réalise à l’époque près de 3000 images. De retour en France, il perd la totalité de ses 120 films à l’aéroport de Paris et décide, peut-être grâce à cela, de reprendre ses études. Il intègre l’Ecole Supérieure d’Arts Appliqués de Vevey en Suisse et suit un cursus de deux ans en photographie. Cette formation particulière qui alterne une semaine de cours théoriques avec une semaine de workshop, permet aux étudiants de bénéficier d’un enseignement complet. Antoine m’explique que « le programme est très intense. Les workshops étaient toujours différents. Il fallait sans cesse s’adapter au professionnel qui intervenait. On traitait de sujets particuliers en rapport avec le photographe ou l’artiste qui dispensait le workshop, ou au contraire on continuait un travail précédemment entamé. On travaillait sur la scénographie d’une future expo, sur les différents types d’accrochage, de papiers, de formats, etc. Chaque workshop avait sa particularité. »
Une intervenante le marque particulièrement, Eva Leitolf. « C’est une photographe allemande qui est intervenue trois fois en workshop. Elle fait du documentaire. L’un de ses projets les plus conséquents est un travail sur l’immigration de l’Europe. Elle s’est rendue dans des lieux emblématiques de cette immigration pour les photographier vides de présence humaine (…) A l’époque, elle venait de publier un livre, « German Pictures – Looking for Evidence » sur une série de photos prises en Allemagne, dans des lieux où s’étaient produits des crimes racistes. Jamais dans la démonstration ou l’emphase, Eva Leitolf traite de sujets graves avec une économie de moyens qui valorise le sens de son discours. Tous les étudiants ont donc réfléchi à la manière dont ils pouvaient créer un projet autour de cette idée. Nous avons ensuite exposé nos travaux au centre Photoforum Pasqu’art à Bienne. » Ce fut la première exposition dans un contexte muséal à laquelle Antoine participa.
C’est ainsi qu’à partir d’une image intéressante sur le fond et la forme, Antoine Bruy articule le reste de sa série.
Antoine m’apprend qu’il a étudié la photographie à l’Institut Saint Luc de Tournai à la même époque où j’y étudiais également. Une année d’enseignement nous séparait.
Nous nous amusons de cette coïncidence et parlons des professeurs et des élèves que nous avons connus, des cours dispensés, de la liberté d’exprimer tout ce que nous étions capables d’imaginer.
Après l’obtention du CESS (équivalent Baccalauréat) et du diplôme de technicien en photographie, Antoine part un an dans les Balkans, en Macédoine, dans le cadre d’un volontariat. Il intègre ensuite pour quelques mois la Cambre, une école réputée de Bruxelles, avant de repartir une année de plus photographier le bush australien. Travaillant de fermes en ranchs, il réalise à l’époque près de 3000 images. De retour en France, il perd la totalité de ses 120 films à l’aéroport de Paris et décide, peut-être grâce à cela, de reprendre ses études. Il intègre l’Ecole Supérieure d’Arts Appliqués de Vevey en Suisse et suit un cursus de deux ans en photographie. Cette formation particulière qui alterne une semaine de cours théoriques avec une semaine de workshop, permet aux étudiants de bénéficier d’un enseignement complet. Antoine m’explique que « le programme est très intense. Les workshops étaient toujours différents. Il fallait sans cesse s’adapter au professionnel qui intervenait. On traitait de sujets particuliers en rapport avec le photographe ou l’artiste qui dispensait le workshop, ou au contraire on continuait un travail précédemment entamé. On travaillait sur la scénographie d’une future expo, sur les différents types d’accrochage, de papiers, de formats, etc. Chaque workshop avait sa particularité. »
Une intervenante le marque particulièrement, Eva Leitolf. « C’est une photographe allemande qui est intervenue trois fois en workshop. Elle fait du documentaire. L’un de ses projets les plus conséquents est un travail sur l’immigration de l’Europe. Elle s’est rendue dans des lieux emblématiques de cette immigration pour les photographier vides de présence humaine (…) A l’époque, elle venait de publier un livre, « German Pictures – Looking for Evidence » sur une série de photos prises en Allemagne, dans des lieux où s’étaient produits des crimes racistes. Jamais dans la démonstration ou l’emphase, Eva Leitolf traite de sujets graves avec une économie de moyens qui valorise le sens de son discours. Tous les étudiants ont donc réfléchi à la manière dont ils pouvaient créer un projet autour de cette idée. Nous avons ensuite exposé nos travaux au centre Photoforum Pasqu’art à Bienne. » Ce fut la première exposition dans un contexte muséal à laquelle Antoine participa.
A la question « Comment en
es-tu arrivé à la photographie ? », Antoine me répond que c’est à
l’âge de 15 ans qu’il a découvert ce médium. « Je suis parti en colonie durant un mois, au Brésil. C’était mon premier
grand voyage. Les animateurs qui nous encadraient nous incitaient à faire notre
propre voyage en allant au-devant des gens. Je n’avais qu’un appareil photo
jetable, mais je sentais que quelque chose était en train de se révéler en moi.
Ce voyage m’a réveillé, j’ai découvert « l’ailleurs » et
« l’autre ». J’ai ressenti quelque chose de particulier et de très
fort dans un environnement où je n’avais aucun repère. Certains se sentent mal
à l’aise dans cette situation, d’autres au contraire vont s’épanouir
totalement. Je fais partie de cette deuxième catégorie de personnes. J’ai
continué à entretenir cette curiosité vis-à-vis des gens (…) A mon retour, j’ai
entamé ce qui allait devenir mon premier reportage. J’arpentais les rues de
Roubaix et je faisais des images, à l’époque je disais que je faisais de la
photo comme Cartier Bresson. J’avais le sentiment de voyager alors que je
n’étais qu’à 10 ou 15 kms de là où j’habitais. J’ai cherché à conserver ce
sentiment ».
Qu’il utilise le moyen format ou
le numérique, Antoine Bruy minimise les effets de style. J’aime répéter que moins
plus moins égal plus d’après l’architecte Van de Rohe.
Antoine interprète une réalité découlant de son observation. Il a cette volonté de montrer tel ou tel univers sous un angle inédit qui lui appartient, sans intervenir sur cette réalité. Aussi, le cadrage frontal appuie la volonté de rester « juste » et de ne pas prendre position sur le sujet, sinon de le voir avec son propre regard. Il y a là une forme d’objectivité totalement sobre et neutre. L’économie de moyens, tout comme dans le travail d’Eva Leitolf, permet de cerner tout de suite ce qui est essentiel à l’image : son propos.
Tout comme Stephen Shore qu’il cite, Antoine reconnait que tout mérite d’être photographié, sans distinction aucune. Son travail est à la fois composé de portraits, de paysages et d’éléments isolés. Si l’esthétisme contribue à la qualité d’une photo, elle la détourne parfois de son objectif premier : capturer la réalité. La sobriété de la composition et du cadrage contribue au regard objectif porté sur cette réalité. C’est ce qui différencie la photographie analytique (qui consiste à émettre une analyse selon le lieu et le sujet) de la photographie synthétique (qui construit le lieu et le sujet selon l’analyse qu’on souhaite en faire).
Antoine interprète une réalité découlant de son observation. Il a cette volonté de montrer tel ou tel univers sous un angle inédit qui lui appartient, sans intervenir sur cette réalité. Aussi, le cadrage frontal appuie la volonté de rester « juste » et de ne pas prendre position sur le sujet, sinon de le voir avec son propre regard. Il y a là une forme d’objectivité totalement sobre et neutre. L’économie de moyens, tout comme dans le travail d’Eva Leitolf, permet de cerner tout de suite ce qui est essentiel à l’image : son propos.
Tout comme Stephen Shore qu’il cite, Antoine reconnait que tout mérite d’être photographié, sans distinction aucune. Son travail est à la fois composé de portraits, de paysages et d’éléments isolés. Si l’esthétisme contribue à la qualité d’une photo, elle la détourne parfois de son objectif premier : capturer la réalité. La sobriété de la composition et du cadrage contribue au regard objectif porté sur cette réalité. C’est ce qui différencie la photographie analytique (qui consiste à émettre une analyse selon le lieu et le sujet) de la photographie synthétique (qui construit le lieu et le sujet selon l’analyse qu’on souhaite en faire).
Antoine Bruy, un travail de « distance documentaire ».
Quatre séries, abouties ou en
cours, traduisent toute l’investigation dont fait preuve Antoine dans son
travail.
« En Friche », des photographies réalisées dans le bassin minier, est un travail qu’Antoine a débuté il y a quelques années et qui devrait continuer tout autant. Antoine me dit qu’il était en Suisse lorsqu’il a commencé à se documenter sur le sujet. Il ajoute que « le fait d’être loin m’a rapproché de mes origines. J’avais envie de chercher ce qu’il y a de spécial dans un environnement familier ».
Exposé en 2011 au Palais Rameau durant les Transphotographiques Nord(s), l’ensemble de ces photographies porte un regard sur les contextes environnemental, social et économique d’une région en reconversion suite à l’arrêt de l’exploitation du charbon. Lire le texte présentant ce travail ici
« En Friche », des photographies réalisées dans le bassin minier, est un travail qu’Antoine a débuté il y a quelques années et qui devrait continuer tout autant. Antoine me dit qu’il était en Suisse lorsqu’il a commencé à se documenter sur le sujet. Il ajoute que « le fait d’être loin m’a rapproché de mes origines. J’avais envie de chercher ce qu’il y a de spécial dans un environnement familier ».
Exposé en 2011 au Palais Rameau durant les Transphotographiques Nord(s), l’ensemble de ces photographies porte un regard sur les contextes environnemental, social et économique d’une région en reconversion suite à l’arrêt de l’exploitation du charbon. Lire le texte présentant ce travail ici
« Les Maquis » et
« Scrublands ». A
l’origine, le maquis est un groupe de résistants français de la Seconde Guerre
mondiale dont les campements étaient implantés dans des lieux reculés, comme en
montagne ou en forêt. Aujourd’hui, le terme « maquis » désigne une
ferme communautaire où l’agriculture paysanne se mêle aux actions sociales et
culturelles. C’est un lieu qui s'autogère, et dont les membres partagent entre
eux les outils de production, les biens et les revenus. Tout est mis en commun
pour un meilleur partage des connaissances et des valeurs.
Antoine a posé valises à plusieurs reprises dans deux lieux distincts en Ardèche. Plusieurs jours passés dans ces communautés et le sentiment d’être intégré lui ont permis d’observer le mode de vie des habitants, de s’attarder sur les détails du quotidien et de l’environnement. Il en ressort des images délicates, parfois obscures, très peu contrastées et à la lumière toujours homogène, témoins d’une vie en marge qui serait comme suspendue dans le temps.
Cette série est exposée en Allemagne du 18 au 22 juin dans le cadre de Freelens Award, Festival for young photojournalism.
Finaliste du grand prix Fotofestiwal, Antoine a également exposé cette série à Lodz en Allemagne du 5 au 15 juin. Le gagnant du Fotofestiwal est David Favrod avec sa série "Gaijin" que je vous à découvrir ici
La série sera de nouveau exposée en juillet lors des Nuits Photographiques de Pierrevert et en septembre lors du Manifesto Festival d’Image à Toulouse.
Antoine a posé valises à plusieurs reprises dans deux lieux distincts en Ardèche. Plusieurs jours passés dans ces communautés et le sentiment d’être intégré lui ont permis d’observer le mode de vie des habitants, de s’attarder sur les détails du quotidien et de l’environnement. Il en ressort des images délicates, parfois obscures, très peu contrastées et à la lumière toujours homogène, témoins d’une vie en marge qui serait comme suspendue dans le temps.
Cette série est exposée en Allemagne du 18 au 22 juin dans le cadre de Freelens Award, Festival for young photojournalism.
Finaliste du grand prix Fotofestiwal, Antoine a également exposé cette série à Lodz en Allemagne du 5 au 15 juin. Le gagnant du Fotofestiwal est David Favrod avec sa série "Gaijin" que je vous à découvrir ici
La série sera de nouveau exposée en juillet lors des Nuits Photographiques de Pierrevert et en septembre lors du Manifesto Festival d’Image à Toulouse.
« Behind the Bushes » est un travail réalisé autour des Roms en France. Bien que la plupart des photographies aient été prises dans la région du Nord en 2012, Antoine a eu l’occasion cette année de continuer ce sujet à Lyon et à Marseille. A l’inverse de ses séries « En friche » et « Les Maquis » pour lesquelles il a utilisé le moyen format, il utilise pour ce sujet un reflex numérique qui le contraint parfois dans sa démarche. « Pour cette série sur les Roms comme pour ces fermes perdues dans les montagnes, je souhaite raconter une histoire. Il y a un fil conducteur qui lie les images entre elles. Sur une temporalité courte, tu es tributaire du lieu. Si au contraire, ta volonté est de montrer la réalité selon ton souhait, tu peux davantage travailler sur l’idée de séries et mettre en valeur ton regard de photographe. Le numérique offre une instantanéité qui donne à voir l’image tout de suite. Les gens acceptent parfois de se faire prendre en photo uniquement pour voir leur image l’instant d’après. Le temps passé avec eux se réduit (…) Pour ce genre de projet, j’aimerai travailler à la chambre qui exige une véritable collaboration et un échange entre les gens que je photographie et moi ».
« Staged Desires »
est une série de photographies sur les « salons de massages » en
Suisse, plus communément appelés maisons closes. La prostitution y est en
effet légalisée. « J’ai d’abord fait
des portraits, analysé les lieux, je suis allé dans des sex-shops, des cinémas,
etc. avant d’en arriver à ces chambres vides ».
Pour ces photos, Antoine utilise un flash cobra, ce qui uniformise les différentes lumières des lieux. Instaurant ce protocole bien précis qu’il respecte à la lettre, il arrive à s’assujettir des ambiances tamisées pour mettre en valeur les éléments importants. Lire ici le texte présentant le projet.
Cette série est exposée à la galerie Quai 26 depuis le samedi 14 juin.
Pour ces photos, Antoine utilise un flash cobra, ce qui uniformise les différentes lumières des lieux. Instaurant ce protocole bien précis qu’il respecte à la lettre, il arrive à s’assujettir des ambiances tamisées pour mettre en valeur les éléments importants. Lire ici le texte présentant le projet.
Cette série est exposée à la galerie Quai 26 depuis le samedi 14 juin.
Futurs projets et expos.
Ayant perdu tous ses films à son retour d’Australie, Antoine Bruy
évoque l’idée d’y retourner.
Il souhaiterait également faire davantage de portraits mis en scène avec des gens et des animaux. Il me parle de Pieter Hugo, un photographe sud-africain dont il admire le travail. « Il a réalisé un travail sur les dresseurs de yens, c’est du documentaire mais il y a un côté fictif post apocalyptique qui me touche beaucoup. J’aimerai travailler dans ce sens, en milieu naturel ».
Je lui parle de Frédéric Bourcier, un photographe dont j’ai fait la rencontre récemment et qui, avec la volonté d’exposer son travail en galerie, a détourné les sujets qu’il avait déjà traités de manière documentaire, pour fournir une œuvre exclusivement artistique. Tous deux ayant une démarche initiale relative au documentaire ou au reportage, je jugeais utile de faire le parallèle.
Antoine a toutes les compétences nécessaires et le propos pour qu’il devienne, je l’espère, un photographe reconnu dans son domaine. La poésie de certaines de ses photos m’ont fait penser au travail de Kyle Thompson dont j’ai subventionné une partie du livre qu’il vient de publier. Je vous invite à découvrir ce travail ici.
Il y a tant de beaux sujets encore à traiter et des photographes comme Antoine Bruy pour nous les conter.
Aussi souhaitons-lui de mettre tous les moyens de son côté pour continuer à nous faire voyager, et surtout, toucher notre sensibilité..
L’entretien se termine mais Antoine Bruy est un artiste que je continuerai de suivre de près.
Son travail sera exposé en juillet dans une expo collective à la Fondation Aperture (New-York) et à la galerie Kiernan à Lexinghton (Virginie) en septembre, à Encontros da Imagem (à Braga au Portugal), à Guernsey Photography Festival (UK) et enfin en décembre à la BnF après avoir remporté la bourse du talent #57.
Il sera exposé en juin 2015 à la Maison de la Photographie à Lille
.
Merci à toi Antoine, pour ta simplicité et ta sensibilité.
Il souhaiterait également faire davantage de portraits mis en scène avec des gens et des animaux. Il me parle de Pieter Hugo, un photographe sud-africain dont il admire le travail. « Il a réalisé un travail sur les dresseurs de yens, c’est du documentaire mais il y a un côté fictif post apocalyptique qui me touche beaucoup. J’aimerai travailler dans ce sens, en milieu naturel ».
Je lui parle de Frédéric Bourcier, un photographe dont j’ai fait la rencontre récemment et qui, avec la volonté d’exposer son travail en galerie, a détourné les sujets qu’il avait déjà traités de manière documentaire, pour fournir une œuvre exclusivement artistique. Tous deux ayant une démarche initiale relative au documentaire ou au reportage, je jugeais utile de faire le parallèle.
Antoine a toutes les compétences nécessaires et le propos pour qu’il devienne, je l’espère, un photographe reconnu dans son domaine. La poésie de certaines de ses photos m’ont fait penser au travail de Kyle Thompson dont j’ai subventionné une partie du livre qu’il vient de publier. Je vous invite à découvrir ce travail ici.
Il y a tant de beaux sujets encore à traiter et des photographes comme Antoine Bruy pour nous les conter.
Aussi souhaitons-lui de mettre tous les moyens de son côté pour continuer à nous faire voyager, et surtout, toucher notre sensibilité..
L’entretien se termine mais Antoine Bruy est un artiste que je continuerai de suivre de près.
Son travail sera exposé en juillet dans une expo collective à la Fondation Aperture (New-York) et à la galerie Kiernan à Lexinghton (Virginie) en septembre, à Encontros da Imagem (à Braga au Portugal), à Guernsey Photography Festival (UK) et enfin en décembre à la BnF après avoir remporté la bourse du talent #57.
Il sera exposé en juin 2015 à la Maison de la Photographie à Lille
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Merci à toi Antoine, pour ta simplicité et ta sensibilité.